lundi 24 février 2014

Celle qui a profité de sa vie



J’ai trop mangée.
J’ai cette sensation d’avoir remplie mon ventre de ses petits bonheurs et de cette nouvelle année à fêter pour mon chéri, pour mon père mardi. Cette sensation que chaque événement de la vie se concrétise par ses verres qui trinquent, ses bouchées délicieusement parfumés, ses mets délicatement préparés et par cette envie de partager son savoir, son talent, et sa gourmandise. Ce bien-être de rire en famille et de se nourrir sans culpabilité.
J’ai trop mangée.
Je vais faillir à la simple vue de ses chiffres sur cette balance mais je sais au final que ça ne suffira pas pour m’arrêter, ça me ralentira sûrement mais je crois que j’ai déjà perdue cette course.
Je crois que la différence avec toutes les fois où j’ai eu envie de les perdre ses bourrelets, c’est que même si je trébuche, je reprends, je stagne, je virevolte, à la différence c’est que je ne veux en aucun cas stopper cette aventure. Je me sens prête à affronter les difficultés, les petits échecs, je me sens surtout prête à devenir moi-même et à balancer cette carapace de graisses qui me séparent des autres.

J’ai trop mangée.
Certes, mais chaque jour est une avancée vers le bonheur de se sentir en plénitude avec soi et son enveloppe corporel. Ça n’a pas de prix et surtout pas de date.

Et toi, tu vois ça comment ? 
Bisous de Mme En Mode Philosophique

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